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Des personnes adoptées poursuivant en justice la St Patrick’s Guild prétendent “ enlèvement ” et “ contrefaçon ”

Les avocats des personnes adoptées qui poursuivent la société d’adoption de la St Patrick’s Guild pour avoir facilité leurs adoptions illégales ont déclaré à la Haute Cour qu’ils allaient porter plainte pour «enlèvement, contrefaçon. . . et complot pour dissimulation illicite ».

Ils diront que la société s’est livrée à «des enlèvements d’enfants bien pratiqués et systématiquement mis au point contrairement aux prescriptions expresses de la loi sur l’adoption de 1952».

Ils diront également que ces pratiques «ont généré à plusieurs reprises des bénéfices considérables» pour la société.

Les allégations ont été révélées lors d’une audience lundi dernier au cours de laquelle le liquidateur de la société a demandé une ordonnance de la Haute Cour lui permettant de faire de la publicité pour trouver des personnes susceptibles d’avoir des réclamations contre la société.

Le liquidateur, KR Professional Advisors Ltd, a également été invité par la Haute Cour à contacter Tusla, l’Agence pour l’enfance et la famille, afin d’annoncer la liquidation de la société aux justiciables potentiels qui auraient pu être victimes d’adoptions illégales.

L’ordonnance a été demandée par le liquidateur de la société afin d’établir toute l’étendue des réclamations possibles contre la St Patrick’s Guild, qui est en liquidation volontaire depuis 2018.

Devant la Haute Cour, Mme la juge Miriam O’Regan a ordonné qu’une annonce soit publiée par le liquidateur dans plusieurs journaux un mois après la publication du rapport d’échantillonnage sur les adoptions illégales, publié hier (mercredi). La publicité invitera tout autre créancier ou plaignant éventuel à se manifester dans les six prochains mois.

Les avocats de plusieurs personnes qui ont intenté des poursuites judiciaires contre la St Patrick’s Guild pour adoptions illégales ont également assisté à l’audience.

Procédure

L’avocat Neil Cosgrave a déclaré au tribunal qu’il agissait pour 10 plaignants qui intentaient des poursuites judiciaires contre la société, et a averti que si la liquidation devait avoir lieu, la société serait «libérée» de la procédure.

Il a déclaré que les plaignants «cherchaient enfin à établir les faits réels entourant leurs naissances et adoptions illégales ultérieures, ces faits fondamentaux leur ayant été cachés dans certains cas pendant plus de six décennies».

Dans son affidavit, M. Cosgrave a déclaré que la procédure impliquait «des allégations multiformes et multigénérationnelles, qui à un degré inquiétant impliquaient des crimes répétés et systématiques principalement d’enlèvement, de contrefaçon, de diffusion de faux instruments (à savoir de faux certificats de naissance) et de complot pour dissimulation illicite».

«Cet acte répréhensible a consisté en des enlèvements d’enfants bien pratiqués et systématiquement mis au point contrairement aux prescriptions expresses de la loi sur l’adoption de 1952», déclare l’affidavit.

M. Cosgrave a également suggéré que «les pratiques illicites ont généré à plusieurs reprises d’importants bénéfices sur la base des coûts les plus minces, et c’est l’investissement supplémentaire de ces importants bénéfices au fil des ans qui fait l’objet de la plus vive enquête des plaignants, victimes de ces crimes qui ont été systématiquement exclus et privés d’accès aux archives vitales et aux renseignements ».

«Les plaignants ne devraient pas être empêchés de chercher à établir leurs cas respectifs par le mécanisme actuellement déployé par le demandeur dans les circonstances uniques qui se présentent», déclare son affidavit.

Personnes vulnérables

Il dit que «ces actes odieux et ces actes de dissimulation injustifiée» impliquaient non seulement la St Patrick’s Guild, mais aussi d’autres organes, y compris des organismes qui supervisaient ses opérations, avaient entraîné «la blessure de toute une catégorie de personnes vulnérables, enfants et adultes. ».

St Patrick’s Guild, qui a facilité des milliers d’adoptions, était dirigée par les Sœurs de la Charité et a été mise en liquidation volontaire fin 2018, des mois après avoir réglé une affaire d’adoption illégale.

Le liquidateur, Anthony Weldon, n’a pas souhaité faire de commentaire lorsqu’il a été contacté par The europe-infos.fr, bien qu’il soit entendu qu’il tient à contacter autant de justiciables potentiels que possible afin de faire avancer la liquidation de la société.

Les précédents dépôts judiciaires montrent qu’elle disposait d’actifs de plus de 200 000 €.

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