Trois policiers français ont été abattus lorsqu’un homme a ouvert le feu sur eux alors qu’ils arrivaient dans une maison d’un village isolé en réponse à un appel concernant des violences domestiques contre une femme, a annoncé mercredi la police.
Une recherche était en cours pour le suspect armé et des renforts de police avaient été envoyés pour boucler la zone, a déclaré le ministère de l’Intérieur. Le diffuseur français BFMTV a rapporté que le suspect était toujours armé.
«Tout est fait pour appréhender l’individu et protéger la population de la région», a déclaré le ministère dans un communiqué.
Les responsables français n’ont fait aucune mention d’un mobile militant présumé derrière l’incident.
L’incident a commencé lorsqu’un groupe d’agents de la gendarmerie est arrivé dans une maison d’un petit hameau près de la ville de Saint-Just aux petites heures du matin, à la suite d’un appel pour violence domestique.
Lorsque la police est arrivée, un homme a commencé à leur tirer dessus puis a mis le feu à la maison, selon BFMTV.
La femme, qui aurait été victime de violence domestique, a cherché refuge sur le toit de la maison et a été secourue en toute sécurité par la police. La maison a été détruite par l’incendie, a rapporté BFMTV.
“Il s’agit d’une opération de gendarmerie liée à la violence domestique, qui a vu des développements qui sont toujours en cours”, a déclaré à Reuters un représentant du bureau du préfet de région.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que les trois officiers de gendarmerie tués dans l’incident étaient âgés de 21, 37 et 45 ans. Un quatrième officier, qui a été blessé, n’avait pas de blessures potentiellement mortelles, a ajouté le ministère dans un communiqué.
Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin a rendu hommage aux officiers qui ont été tués. «La nation s’incline devant leur courage et leur engagement», a-t-il écrit sur Twitter. «Tout est fait pour trouver la personne responsable de ces actes.» – Reuters