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La Commission présentera un plan pour vaincre les variantes de coronavirus avec des vaccins plus nombreux et meilleurs

La Commission réorganise sa stratégie de vaccination alors que l’approvisionnement en vaccins est limité et que de nouvelles variantes rendent les vaccins approuvés moins efficaces.

Un projet de communication, vu par POLITICO, montre que la Commission envisage de faire un certain nombre de propositions pour stimuler les variantes de fabrication et de combat. Le document sera présenté mercredi après-midi et pourrait différer du projet.

«L’Europe doit être prête et préparée à la possibilité que les futures variantes soient plus ou totalement résistantes aux vaccins existants», indique le projet de communication.

La proposition centrale est un partenariat public-privé, appelé l’incubateur HERA, qui travaillerait avec le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) pour normaliser le séquençage génomique à travers le bloc et aider les pays de l’UE à séquencer au moins 5% des cas positifs. Le séquençage est considéré comme un outil essentiel pour identifier et suivre les variantes.

La Commission est intéressée par l’achat des tests PCR qui pourraient aider à suivre les variantes, que ce soit par l’UE ou par des marchés communs, et cherche à réserver au moins 75 millions d’euros, indique le projet.

L’incubateur assurera également la coordination entre les producteurs de vaccins et les régulateurs pour améliorer la recherche sur de nouvelles variantes, en particulier sur la question de savoir si des injections de rappel seront nécessaires. La Commission investit 30 millions d’euros dans les projets Horizon 2020 existants et 120 millions d’euros supplémentaires dans de nouveaux projets dans le cadre d’Horizon Europe.

Parmi les autres propositions, citons le lancement de la Commission «Vaccelerate», un réseau d’essais cliniques à l’échelle de l’UE financé par l’UE pour garantir que tous les sites d’essai sont prêts à tester des vaccins, ainsi que l’achat de plus de vaccins, soit en augmentant les accords déjà conclus, soit en signant les nouvelles.

“Sur la base des leçons apprises,” la Commission souhaite voir “un plan détaillé et crédible montrant la capacité de produire des vaccins dans l’UE et de livrer dans des délais fiables sera une condition préalable” avant de signer de nouveaux accords ou d’étendre les accords existants, a écrit la Commission. «Cela ne devrait pas empêcher l’UE de considérer des sources extérieures à l’UE si nécessaire.»

Alors que la Commission a déclaré qu’elle était prête à mobiliser “tous les fonds nécessaires aux fins” des contrats de vaccins, elle n’a pas précisé combien d’argent serait impliqué. Mais il a noté que des ressources supplémentaires pourraient provenir de la Banque européenne d’investissement via le mécanisme de financement des maladies infectieuses InnovFin d’Horizon 2020 (IDFF) et d’InvestEU.

Sur le plan réglementaire, la Commission a déclaré qu’elle travaillerait avec l’Agence européenne des médicaments pour accélérer le processus d’approbation réglementaire en faisant passer les vaccins contre le coronavirus par un processus similaire aux vaccins contre la grippe, afin que les fabricants de médicaments puissent fournir un «plus petit ensemble de données supplémentaires» à l’EMA. Il est également question de modifier la législation pharmaceutique de l’UE pour introduire une autorisation d’urgence à l’échelle européenne des vaccins “avec une responsabilité partagée entre les États membres”, indique le projet.

Il y a un effort supplémentaire pour stimuler la fabrication. La Commission présentera des propositions pour accélérer la fabrication de vaccins dans le cadre de son projet «EU Fab», qui deviendra un «atout» du futur HERA. Il souhaite également que son “Groupe de travail pour la mise à l’échelle industrielle” fonctionne en tant que «guichet unique» pour aider les éventuels producteurs de vaccins – y compris les sociétés pharmaceutiques qui ne fabriquent pas de vaccins ou les producteurs de médicaments vétérinaires – à intensifier leur fabrication.

Bruxelles cherche également à impliquer davantage de producteurs. Le projet prévoit la création d’un «mécanisme de licence volontaire dédié, qui permettrait aux propriétaires de technologies de conserver un contrôle continu sur leurs droits tout en garantissant que la technologie, le savoir-faire et les données sont effectivement partagés avec un groupe plus large de fabricants».

Dans le même temps, la Commission soutiendra les producteurs de médicaments pour stimuler la fabrication grâce à des orientations en matière de droit de la concurrence, y compris sur le cadre temporaire antitrust.

“La coopération doit se limiter à ce qui est strictement nécessaire pour atteindre l’objectif spécifique en termes de recherche et développement, de production ou de fourniture, ce que les entreprises agissant seules ne seraient pas en mesure de faire”, a écrit la Commission.

Ashleigh Furlong a contribué à ce rapport.

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