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La Turquie met en garde contre une “ blessure ” aux relations après que Biden ait reconnu le génocide arménien

La Turquie a déclaré qu’elle avait convoqué l’ambassadeur américain pour protester contre la reconnaissance par le président Joe Biden du massacre des Arméniens au début du XXe siècle comme un génocide. Il a averti que la décision avait laissé une “blessure profonde” dans les relations entre les deux alliés de l’OTAN.

La déclaration de Biden samedi selon laquelle le massacre des Arméniens de 1915 dans l’Empire ottoman constituait un génocide a suscité l’indignation à Ankara.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu, a déclaré qu’il “rejetait entièrement” la décision américaine.

«Les mots ne peuvent pas changer ou réécrire l’histoire. Nous n’avons de leçons à tirer de personne sur notre histoire », at-il tweeté en réaction à la déclaration de Biden.

Le ministère turc des Affaires étrangères a par la suite convoqué l’ambassadeur américain David Satterfield pour lui faire part de la réaction du pays, déclarant que la décision de Biden avait causé “une blessure dans les relations difficile à réparer”, selon l’agence de presse d’Etat Anadolu.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères a déclaré que l’annonce de Biden était une “grave erreur” qui “sape notre confiance mutuelle et notre amitié”.

Bien que Ronald Reagan ait qualifié les meurtres de génocide, Biden est devenu le premier président américain à reconnaître officiellement le massacre en tant que tel, lorsqu’il a déclaré que les Américains honoraient «tous ces Arméniens qui ont péri dans le génocide qui a commencé il y a 106 ans aujourd’hui.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Arménie a accueilli favorablement les commentaires de Biden. «Le message du président américain perpétue cette forte tradition américaine de défendre la vérité et la justice», a-t-il déclaré dans un communiqué.

La décision fait partie des tensions persistantes dans la région. Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a annoncé aujourd’hui qu’il démissionnait pour ouvrir la voie à de nouvelles élections législatives. Il fait face depuis des mois aux appels des officiers de l’armée à démissionner suite à la défaite de la guerre de l’année dernière avec l’Azerbaïdjan.

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