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Les futures hausses de salaire transmises aux fonctionnaires retraités entraînent une flambée du coût des retraites de l’État

Selon un rapport publié hier soir par le ministère des Dépenses publiques, les augmentations de salaire prévues pour les fonctionnaires à l’avenir sont le principal moteur de la flambée dramatique des coûts estimés des pensions de la fonction publique au cours des prochaines années.

À l’heure actuelle, les augmentations de salaire des fonctionnaires sont également répercutées sur les retraités de la fonction publique, bien que cela relève du ministre des Finances de l’époque et non d’une obligation légale. Selon le rapport, si les pensions du secteur public étaient augmentées en fonction de l’inflation, le coût supplémentaire pour l’État serait beaucoup plus faible.

Ce matin, The europe-infos.fr a rapporté que le passif total actuellement estimé pour toutes les pensions du secteur public a augmenté, passant de 114 milliards d’euros il y a trois ans à près de 150 milliards d’euros aujourd’hui.

Cependant, si les projections reposaient sur un scénario dans lequel les pensions augmentaient en fonction de l’indice des prix à la consommation – plutôt que des augmentations salariales publiques – la facture diminuerait de 23 milliards d’euros, à 127 milliards d’euros. Les conclusions sont contenues dans un rapport actuariel sur le coût des retraites du secteur public présenté au Cabinet mardi et publié hier soir.

Le rapport révèle également que le niveau attendu des augmentations salariales annuelles pour les travailleurs du secteur public est de près de 3,5 pour cent par an. Cela comprend les futurs accords salariaux du secteur public, mais également les augmentations de salaire que de nombreux fonctionnaires reçoivent annuellement ou moins fréquemment.

Par exemple, le barème progressif de 27 points pour les enseignants va de 38 000 € par an au début de leur carrière à 71 000 €, hors indemnités supplémentaires. Au moment où ils atteindront le sommet de l’échelle incrémentielle, le salaire de base aura été augmenté par les rondes salariales du secteur public. Le gouvernement a récemment négocié un nouvel accord salarial avec les fonctionnaires, qui entraînera une augmentation de salaire de 1% au cours de chacune des deux prochaines années.

Selon le rapport: «Pour les régimes à prestations définies, le niveau des droits à pension dépend également considérablement de la croissance future des salaires. Les régimes de la fonction publique irlandaise appliquent une formule au salaire du membre pour déterminer le niveau de la pension initiale. Une hypothèse de croissance globale des salaires (y compris l’allocation promotionnelle) de 3,48 pour cent par an a été établie sur la base du Guide de compilation technique et du rapport sur le vieillissement 2021. »

Le régime de retraite des agents de l’État a été réformé après la dernière crise financière, ce qui signifie que les personnes engagées après 2013 ont des droits moins favorables, avec des prestations basées sur le salaire moyen au cours de leur carrière, plutôt que sur le salaire final, comme c’est le cas des personnes recrutées précédemment. De même, lorsqu’ils prendront leur retraite, les augmentations annuelles des pensions des recrues plus récentes seront fondées sur l’inflation plutôt que sur des augmentations équivalentes ailleurs dans la fonction publique.

Les pensions du secteur public restent nettement plus généreuses que celles dont bénéficient la grande majorité des salariés du secteur privé, dont la plupart dépendent désormais de régimes à cotisations définies, sans garantie d’un montant de pension par rapport à leur salaire.

Le déficit croissant indique que le coût des pensions des fonctionnaires qui prennent leur retraite exigera une part importante des dépenses courantes chaque année, laissant moins à dépenser dans d’autres domaines. Le projet de loi peut s’aplatir puis baisser lorsque les fonctionnaires embauchés depuis 2013 commenceront à prendre leur retraite avec des droits moins favorables. Le coût annuel devrait passer de 1,1% du PIB actuellement à 1,5% d’ici 2040 et se stabiliser et commencer à diminuer par la suite.

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