Près de 6400 personnels de santé sont en arrêt de travail en raison de Covid-19 alors que les hôpitaux font face à un pic de virus

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Près de 6400 personnels de santé sont en arrêt de travail en raison de Covid-19 alors que les hôpitaux font face à un pic de virus


Près de 6400 personnels de santé sont en arrêt de travail en raison du coronavirus alors que les hôpitaux font face à leur semaine la plus difficile jamais enregistrée, le troisième pic du virus étant imminent.


Les personnes incapables de travailler en raison d’une infection ou d’être en contact avec un cas comprennent 2 500 infirmières, 1 500 agents de soins aux patients, 600 professionnels de la santé et des services sociaux et 400 médecins, selon les derniers chiffres HSE.


Des niveaux massifs d’absentéisme forcé ont forcé la fermeture de salles dans de nombreux hôpitaux et la réduction des services non essentiels, mais le ministre de la Santé Stephen Donnelly a insisté hier sur le fait que les hôpitaux seraient en mesure de faire face.


Le service de santé dispose d’un personnel suffisant, ainsi que d’équipements de protection individuelle, de ventilateurs et d’oxygène pour traiter le pic de patients gravement malades attendu sous peu, a-t-il déclaré.


Restrictions

Les Forces de défense ont été déployées dans trois maisons de soins infirmiers ces derniers jours pour aider à alléger les pressions sur le personnel, à la suite d’un appel du HSE.


Un porte-parole des Forces de défense a confirmé que plus de 25 soldats avaient été déployés dans des maisons de retraite à Ballincollig et Douglas, Co Cork, et Ennis, Co Clare.


Les admissions de patients atteints de coronavirus à l’hôpital et aux soins intensifs continuent de ralentir considérablement à mesure que le verrouillage se poursuit, tandis que le nombre de nouveaux cas diminue, mais pas aussi vite qu’on aurait pu s’y attendre compte tenu du niveau de restrictions en place.


Le nombre de patients présentant des symptômes fréquentant des médecins généralistes, un indicateur clé des tendances futures, a chuté de 70% au cours de la dernière quinzaine, selon des données d’enquête recueillies auprès de centaines de médecins de famille.


Les médecins généralistes voient en moyenne trois à quatre patients suspects de coronavirus par jour, contre 10 au plus fort de la vague actuelle et moins d’un début décembre, selon le médecin de Dublin Shane McKeogh. Alors que les chiffres diminuaient, dit-il, un «effet d’entraînement» ralentissait les progrès, de nombreux ménages entiers devenant infectés.



On s’attend à ce que le nombre de patients hospitalisés dépasse aujourd’hui la barre des 2000, bien que les admissions quotidiennes aient maintenant diminué pendant quatre jours consécutifs.


Il y avait 196 patients atteints de coronavirus en soins intensifs la nuit dernière, en hausse de cinq la veille.


13 autres décès de patients atteints de coronavirus ont été signalés la nuit dernière, ainsi que 2944 cas, le chiffre quotidien le plus bas depuis le jour de l’An.


Pression importante

M. Donnelly a déclaré sur RTÉ que la flambée des coronavirus dans les hôpitaux atteindra son maximum “dans la semaine ou les deux prochaines” et que le système hospitalier continuerait “à subir une pression très importante pendant les deux prochaines semaines”.


Il a dit qu’il y avait une capacité de pointe de 350 lits de soins intensifs avec des accords en place avec les hôpitaux privés pour 40 ou 50 lits.


Le ministre a confirmé qu’il avait demandé au HSE et au gouvernement de chercher à mettre en place le vaccin Oxford / AstraZeneca avant que le vaccin ne soit approuvé. Alors que les régulateurs européens des médicaments devraient envisager d’autoriser ce vaccin le 29 janvier, les autorités irlandaises veulent que les fournitures soient prêtes à être acheminées ici plutôt que d’attendre la livraison.


Mais M. Donnelly a déclaré qu ‘«il y a des problèmes de réglementation» et qu’il fallait la coopération de l’entreprise elle-même.


Le HSE a publié de nouvelles directives sur l’administration du vaccin Pfizer / BioNTech aux personnes âgées fragiles suite aux préoccupations de sécurité exprimées par les autorités norvégiennes.


Il n’est «pas approprié» de vacciner les personnes si leur durée de vie prévue est inférieure à celle du vaccin pour faire effet et si leurs soins globaux sont axés sur le confort et la dignité, a-t-il conseillé.


Le programme de vaccination se concentrera cette semaine sur les établissements résidentiels de longue durée dans le but de donner une première dose à l’ensemble du personnel et des résidents d’ici la fin du week-end prochain. La vaccination des agents de santé est suspendue cette semaine, bien que l’objectif soit de faire vacciner 70 000 agents de santé et 70 000 dans les établissements de soins d’ici dimanche prochain.












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