Tánaiste Leo Varadkar a été interrogé par des détectives du Bureau national des enquêtes criminelles au sujet de la fuite d’un document confidentiel à son ami le Dr Maitiú Ó Tuathail.
M. Varadkar a été interrogé le vendredi 9 avril et le Dr Ó Tuathail a également été interrogé par l’enquête gardaí, mais pas à la même date que le Tánaiste. Les deux hommes ont été interrogés sous caution et aucun des deux n’a été arrêté.
Ils ont pris rendez-vous avec Gardaí pour être interrogés, ce qui est une pratique courante dans de nombreuses enquêtes criminelles, et M. Varadkar a été interrogé le vendredi matin 9 avril lorsqu’une longue série de questions sur l’affaire lui a été posée.
L’enquête porte sur une plainte déposée à la Garda par un fonctionnaire du ministère de la Santé concernant la fuite d’un nouveau contrat de médecin généraliste (médecin généraliste) en avril 2019.
Le fait que la fuite se soit produite ne fait aucun doute, puisque M. Varadkar a admis avoir divulgué le document. Cependant, il reste difficile de savoir s’il s’agissait d’une infraction pénale, l’enquête de la Garda étant centrée sur cette question et rassemblant des preuves à soumettre au DPP pour une décision sur cette question.
M. Varadkar a divulgué une copie confidentielle d’un nouveau contrat de médecin généraliste proposé à son ami le Dr Ó Tuathail. Le contrat contenait des détails sur l’accord que le gouvernement avait provisoirement conclu avec l’Organisation médicale irlandaise (OMI). À l’époque, le Dr Ó Tuathail était président de l’Association nationale des médecins généralistes (NAGP), une organisation rivale représentant les médecins généralistes aujourd’hui disparue.
M. Varadkar s’est excusé pour ses actions au Dáil et a survécu à un vote de défiance du Sinn Féin, après que la fuite ait été révélée pour la première fois par le magazine Village l’année dernière. Il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas enfreint la loi et a défendu ses actions en disant qu’il avait fait circuler le contrat pour encourager les membres du NAGP à l’accepter.
Téléphones portables
M. Varadkar et le Dr Ó Tuathail ont été invités par la gardaí à rendre leurs téléphones portables, ce qu’ils ont fait, et les données téléphoniques de contact entre eux dans la période avant et après le changement de mains du document avaient déjà été examinées par l’équipe d’enquête de Garda.
Plus d’une douzaine de témoins ont été interrogés à ce jour et on s’attendait à ce que les deux hommes soient interrogés et comme ils sont les principales figures d’intérêt dans l’enquête.
Le fait qu’ils aient été interrogés indique que l’enquête est très proche de sa conclusion et qu’un dossier en préparation pour le DPP serait envoyé pour examen dans les semaines.
Dans de nombreuses enquêtes de la Garda, les personnes clés d’intérêt sont interrogées en dernier, ou très près de la fin d’une enquête, afin que Gardaí puisse leur présenter toutes les preuves et allégations recueillies auprès d’autres témoins déjà interrogés.
Le bureau du DPP examinera le dossier et décidera si des poursuites pénales doivent être engagées contre M. Varadkar et toute autre personne dont les actions ont été examinées au cours de l’enquête. La Gardaí n’est pas tenue de recommander dans son dossier au DPP si des poursuites pénales doivent être poursuivies ou non.
Dans certains cas, un dossier contenant toutes les preuves et déclarations recueillies est soumis au DPP, sans aucune recommandation sur les accusations, et la décision de poursuivre ou non des accusations est entièrement laissée au bureau du DPP.
M. Varadkar a insisté sur le fait que son avis juridique a toujours été qu’il n’a pas enfreint la loi en la partageant.
En réponse à des questions, le siège de la Garda, Phoenix Park, Dublin, a déclaré: “An Garda Síochána ne fait aucun commentaire sur les enquêtes en cours ou sur les personnes désignées.”