Le harcèlement des ados sur les réseaux sociaux

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Le harcèlement des ados sur les réseaux sociaux

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Cet article vise à informer les parents des dangers liés au cyber harcèlement “scolaire”via les réseaux sociaux (Facebook, etc.), du préjudice que cela cause à leurs adolescents. Il parle de mesures préventives et termine en rappelant qu’il existe des “nettoyeurs du Net”, ces spécialistes de la restauration de l’image et de la vie privée qui peuvent venir en aide des familles victimes de harcèlement.13



Avec le développement des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram), l’on pourrait dire que sous couvert d’anonymat ou non, la malveillance a pris de nouvelles formes.
Jamais il n’a été plus facile d’injurier publiquement une personne physique ou morale, par des commentaires ou des photos à caractère diffamatoire.

L’anonymat a favorisé l’essor du cyber harcèlement


Aujourd’hui, la méchanceté se cache derrière les pseudos. Un clic depuis un smartphone ou un ordinateur et le mal est fait, même à distance, quel que soit le lieu, l’heure ou le jour.
Qui n’a pas entendu parler de harcèlement sur Internet ? Celui-ci ne reste d’ailleurs pas toujours virtuel et peut se prolonger par des agressions physiques à l’école, parfois filmées pour humilier encore davantage la victime.

Face à des harceleurs à l’abri derrière leurs écrans, les arts martiaux ne seront pas d’une grande utilité.
Comment débusquer ces harceleurs anonymes, les empêcher d’agir, protéger vos enfants de cette nouvelle forme de violence injuste et destructrice ?
Le cyber harcèlement est destructeur non seulement pour leur image, leur réputation, mais de manière bien plus grave, pour leur moral, leur confiance en eux, la construction de leur identité, de leurs amitiés, de leur avenir.

Le virtuel impacte la “vraie vie”


Le harcèlement sur les réseaux sociaux n’est pas à prendre à la légère. Il a déjà conduit plus d’un jeune à la dépression ou au suicide. Mais il peut aussi conduire à la violence sur autrui. La preuve en est cette terrible histoire d’immolation au collège du Semnoz, en haute Savoie, ou l’agressée, dépassée par sa haine et son désespoir a décidé d’en finir avec son agresseuse en tentant de la supprimer.

Ce drame, qui a traumatisé une ville entière, n’aurait il pas pu être évité ? La jeune fille et sa famille n’auraient ils pas pu être aidés ?

Bien sûr que si ! La violence orale ou écrite doit absolument être endiguée avant de prendre des proportions dramatiques. Internet ne peut pas et ne doit pas devenir un no man’s land!
Ne sous-estimons pas l’impact de l’atteinte à la vie privée parce qu’il s’agit de jeunes, en pensant qu’il ne s’agit là que de rivalités amoureuses, de critiques superficielles et de menaces en l’air…

Après tout, ce n’est qu’un mur Facebook


Mais les méchancetés répétées finissent par atteindre en profondeur et marquer. Malheur à celui qui est gros ou à celle qui sera habillée comme un sac.

Les mots ont un poids, une intention et des conséquences. Les adolescents sont psychologiquement fragiles. Les insultes à caractère racial ou physique peuvent faire beaucoup de tort en termes d’image de soi. Les collégiens et les lycéens n’ont pas la maturité ni le recul nécessaire pour gérer ces attaques, qui, rappelons-le, sont publiques et visibles par tous.

Ces pressions journalières peuvent ruiner le moral, conduire à la dépression ou à la drogue, annihiler toute capacité de travail scolaire et mettre en péril une année entière d’effort. Les insultes répétées, le regard moqueur des autres peut engendrer de grandes perturbations émotionnelles, de la détresse, un sentiment de honte durable (certains ados se disent marqués à vie), de rejet, d’injustice.

Ne pas laisser les enfants affronter cela seul


Quand la souffrance est trop forte, des pensées sombres peuvent survenir, ainsi que des conduites à risque comme autant d’appels au secours. Quand un adolescent se referme sur lui-même, devient agressif ou change de comportement, cela doit toujours alerter l’entourage.

Que peut-on faire en termes de prévention ?


Si la prévention est primordiale en encadrant l’accès à Internet, et en favorisant le dialogue au sein de la famille, notamment sur la protection de sa vie privée, cela ne suffit pas. Il est cependant judicieux d’informer les jeunes sur les dangers des réseaux sociaux et sur le nécessaire recul à mettre en place, avec des considérations de ce type : “le véritable bonheur se joue dans la vraie vie et pas sur Internet”, “les jeunes ne sont pas tendres entre eux”, “les amis sur Facebook ne sont pas des vrais amis”. Cela peut faire l’objet de bons débats à table. Est-il vraiment judicieux d’exposer ses faits et gestes à tous ? De montrer des photos de soi et de s’exposer inutilement à la critique ? Les collégiens et lycéens doivent être armés, apprendre à reconnaître et nommer le harcèlement pour pouvoir en parler le cas échéant et être soutenus.

Et si les établissements scolaires ont également un rôle incontournable dans la lutte contre le harcèlement à l’école (surveillance, retenues, convocation des parents, exclusions…), ils sont cependant impuissants face aux attaques virtuelles s’adressant à leurs élèves. Alors quel recours existe-t-il ?

Quand le mal est fait, comment réagir ?


Il devient vital, en plus d’un suivi psychologique pour les enfants qui en ont souffert, d’intenter des actions juridiques, d’obtenir une reconnaissance du préjudice moral, mais pas seulement.
Au vu de l’importance du web dans notre société, il faut également effacer les traces de ce harcèlement sur le net, restaurer l’image et la dignité de la victime, préserver son e-réputation future.

C’est pourquoi certaines entreprises, à la frontière de l’informatique, du droit, et de la netiquette se sont spécialisées dans ce travail de protection de l’image et de la vie privée pour aider les familles dans ce parcours du combattant.
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