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Cyberattaque chez Hospi Grand Ouest : Retour aux dossiers papier et des plannings d’intervention chamboulés

La cyberattaque contre le groupe de santé Hospi Grand Ouest a provoqué un véritable bouleversement dans plusieurs établissements de santé en Bretagne et dans les Pays de la Loire.

Cet incident majeur a forcé les cliniques à retourner aux dossiers papier et a entraîné des perturbations significatives des plannings d’intervention. Dans cet article, nous allons explorer comment cette attaque a touché différentes cliniques et quels sont les impacts pour les patients et le personnel médical.

Ce que vous devez retenir :

  • ⚠️ Une cyberattaque a paralysé les établissements de santé de Hospi Grand Ouest, forçant le personnel à revenir aux dossiers papier et perturbant les plannings d’intervention.
  • 📅 Les cliniques ont mis en place des protocoles temporaires pour assurer la continuité des soins, malgré des délais et des reports d’opérations.
  • 🔒 La situation souligne l’importance cruciale de renforcer la cybersécurité dans le secteur de la santé pour prévenir de futures attaques.
  • 💰 La demande de rançon par les pirates complique la réponse des établissements, soulevant des questions éthiques sur le paiement des rançons.

Impact sur les cliniques rennaises

Les cliniques rennaises de La Sagesse ont été parmi les premières à ressentir les effets de la cyberattaque. Avec des systèmes informatiques paralysés, le personnel a dû recourir à des méthodes plus traditionnelles pour gérer les patients et planifier les interventions.

L’un des premiers défis a été le retour aux dossiers papier. Ce changement soudain a créé un goulot d’étranglement administratif qui a ralenti la vitesse de traitement des patients. Dans beaucoup de cas, le personnel s’efforçait de comprendre l’ancien système tout en essayant de maintenir un service de soins de qualité.

Préparatifs et stratégies d’adaptation

Bien que non préparé à une telle éventualité, le personnel des cliniques a rapidement adopté des mesures de précaution pour minimiser les impacts. Des protocoles temporaires ont été mis en place pour assurer la continuité des soins malgré l’absence de support numérique.

Ces mesures comprenaient des réunions régulières pour mettre à jour les équipes sur les nouvelles procédures, ainsi qu’une collaboration étroite entre différents départements pour garantir une communication fluide. Malgré ces efforts, certains patients ont dû faire face à des délais et des reports de leurs opérations, ce qui a ajouté une couche supplémentaire de stress.

Désorganisation à la clinique de Saint-Nazaire

A Saint-Nazaire, la situation n’était guère meilleure. La clinique a également connu des interruptions importantes de ses services en raison de la cyberattaque. Les plannings d’intervention chamboulés ont causé des désagréments notables pour les patients comme pour le personnel.

Le recours massif aux dossiers papier à Saint-Nazaire a rendu la gestion des patientèles beaucoup plus complexe. Les erreurs humaines se sont multipliées en raison du besoin de ressaisir manuellement des informations qui auraient normalement été traitées de manière automatique par les systèmes informatiques.

Solutions mises en œuvre

Pour atténuer les perturbations, la direction de la clinique a accepté de réduire temporairement le volume d’opérations programmées. Cette décision visait à alléger la charge administrative et à permettre au personnel de s’adapter aux nouvelles conditions de travail. De plus, des phases de formation accélérées ont été organisées pour familiariser le personnel avec les processus manuels.

Malgré cela, plusieurs interventions chirurgicales ont dû être reportées, ce qui a engendré des frustrations tant chez les patients que chez les médecins. Certains patients, nécessitant des opérations urgentes, ont été redirigés vers d’autres établissements dans les environs afin de garantir leur prise en charge.

La réponse rapide à Quimper

La clinique de Quimper semble avoir mieux traversé la crise, avec peu d’impact direct sur les soins prodigués aux patients. Bien que l’attaque ait eu des répercussions sur les structures informatiques, les précautions prises antérieurement semblent avoir porté leurs fruits.

Dans ce contexte, le personnel de la clinique a su tirer parti des expériences passées pour optimiser la transition vers des méthodes de gestion sans support informatique. Le stockage localisé des informations cruciales et l’existence de plans d’urgence bien définis ont facilité une adaptation rapide.

Retour d’expérience

En analysant cette expérience, il est clair que Hospi Grand Ouest et ses installations affiliées doivent désormais accorder une importance primordiale à la sécurité informatique. Un enseignement précieux tiré de cet événement est la nécessité impérative d’investir dans des infrastructures résilientes et sécurisées, ainsi que dans la formation continue du personnel sur les règles de cybersécurité.

De plus, le développement de plans d’urgence plus robustes pourrait aider à prévenir ou à atténuer les disruptions futures. Ces plans doivent inclure une surveillance constante des réseaux et des mises à jour régulières des logiciels antivirus et anti-malware.

La demande de rançon

L’une des complications majeures de cette cyberattaque était le ransomware demandé émis par les pirates informatiques. Une exigence financière mettait sous pression les établissements pour qu’ils payent une somme importante en échange de la libération de leurs systèmes informatiques.

Cette situation a obligé Hospi Grand Ouest à faire face à un dilemme épineux : céder aux demandes des hackers ou risquer de prolonger les perturbations et les coûts associés à la restauration manuelle des services. La question des paiements de rançons suscite d’importants débats éthiques et pratiques au sein de la communauté médicale et au-delà.

Perturbations dans toute la région

Cet incident ne concerne pas uniquement quelques établissements mais s’étend à travers toute la Bretagne et les Pays de la Loire. Les nombreux établissements affiliés à Hospi Grand Ouest ont tous ressenti une forme quelconque de perturbation, mettant à nu les vulnérabilités collectives du secteur de la santé.

À Nantes et Angers, les hôpitaux ont dû solliciter l’aide d’experts en cybersécurité pour contenir l’incident. Ils travaillaient jour et nuit pour remettre les systèmes en marche, tandis que des mesures provisoires étaient mises en place pour continuer à accueillir et soigner les patients de manière sûre et efficace.

Actions préventives pour l’avenir

À la lumière de cet événement, il est essentiel de renforcer les mesures de précaution pour améliorer la sécurité et la résilience des systèmes de santé. Voici quelques recommandations spécifiques pour les établissements affectés :

  • Adopter des technologies innovantes de cybersécurité, telles que la détection avancée des intrusions et les pare-feu intelligents.
  • Mettre en œuvre des formations régulières pour sensibiliser les employés aux bonnes pratiques de sécurité.
  • Développer des plans d’urgence détaillés qui incluent des scénarios de cyberattaques complexes.
  • Établir des partenariats avec des experts externes en cybersécurité pour des audits et une assistance technique en continu.

Ces mesures sont vitales pour sauver des vies et préserver la confiance des patients dans les systèmes de santé modernes. Ignorer ces problématiques peut coûter très cher à court et à long terme, autant sur le plan financier qu’en termes de réputation.

La gravité de la cyberattaque contre Hospi Grand Ouest en Bretagne et dans les Pays de la Loire met en lumière les enjeux cruciaux liés à la cybersécurité dans les établissements de santé. La transition forcée vers les dossiers papier et les plannings d’intervention chamboulés montrent l’impréparation face à de telles crises, mais offrent aussi des enseignements précieux pour l’avenir.

Il devient évident que des investissements substantiels dans la technologie de la sécurité, la formation continue et la préparation aux situations d’urgence sont indispensables pour protéger nos systèmes de santé contre des attaques similaires. En agissant maintenant, les établissements peuvent mieux se préparer à des défis futurs et garantir une continuité des soins irréprochable pour tous les patients.

Michel Labise
Depuis plusieurs années, la roue a facilité le voyage et le transport. Les Nouvelles technologies de l'information ont aussi amélioré la diffusion des informations "News" pour mieux nous alerter et ou nous instruire. Les évolutions technologiques dans les domaines du l'information, la santé ne seraient rien sans l'apport de la technologie.
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